Cela va bientôt faire un an que Passeur d’Éco existe. Beaucoup d’eau a coulé sous ce pont que j’essaie de bâtir entre la recherche académique et le reste d’entre nous. Je réalise cependant une chose : je n’ai jamais pris le temps de vraiment me présenter. Permettez moi de le faire aujourd’hui !
Je m’appelle donc Olivier Simard-Casanova, j’ai 28 ans (bientôt 29), et je suis en fin de doctorat de sciences économiques à l’Université de Strasbourg et à l’Université de Lorraine (en France, donc). J’ai commencé ma thèse en 2012, et il est prévu que je la soutienne quelque part entre la fin de cette année et le début de la prochaine.
Mes premiers émois relatifs à « l’économie » (restons large pour l’instant) remontent à mon adolescence, plus exactement au milieu et à la fin de mes années collège. À cette époque, au tournant des années 1900 et 2000, j’ai épluché de fond en comble transnationale.org, un site recensant un certain nombre de multinationales ainsi que les marques qu’elles possèdent (j’ai l’impression que bien que toujours en ligne, il ne fonctionne plus très bien). Quelle ne fut pas ma surprise de par exemple découvrir qu’Amora, marque pourtant « bien de chez nous », était la propriété d’Unilever, une multinationale britannico-hollandaise… Ayant grandi dans un environnement où le terroir a une grande importance, ce fut un véritable choc que de découvrir que toutes ces marques du quotidien appartenaient souvent à de grands groupes étrangers. Et ce choc n’allait pas être le dernier…
Assez logiquement, j’ai embrayé sur un bac Économique et Social (même si je n’ai commencé les enseignements de Sciences Économiques et Sociales qu’à partir de la Première, mon côté artiste maudit m’ayant conduit à faire une seconde cinéma-audiovisuel que j’ai adoré), puis une fac d’économie. J’ai exploré celles de Nancy, de Toulouse et de Strasbourg. Et en 2012, le doctorat, entre Strasbourg et Nancy – ma ville, que j’aime par dessus tout et qui me le rend plutôt bien.
Dans le cadre de mon doctorat, je mène des recherches sur le leadership dans les entreprises. Plus exactement, j’essaie de savoir si l’usage d’un discours de motivation par un manager permet d’éviter les comportements dits de « passagers clandestins » dans les équipes – mais si, vous savez, ce sont ces gens qui lorsque vous travaillez en équipe avec eux, ne font rien et profitent de votre travail… Pour étudier ces discours, j’utilise des mathématiques, un laboratoire d’économie expérimentale ainsi que des simulations informatiques (je pense que j’expliquerai tout ce que cela signifie dans de prochains articles).
Qu’ai-je prévu de faire une fois mon doctorat terminé ? Bonne question ! Bien que je sois fasciné par le monde de l’université et de la recherche, je ne pense toutefois pas avoir un profil pour m’y épanouir. J’aime par contre énormément écrire. Alors pour l’instant, disons que je cherche un moyen d’essayer de vivre de ma plume sans rester trop loin de l’université. Nous verrons bien si cela aboutit à quelque chose !
Voilà, j’espère que vous en savez maintenant un peu plus sur moi. Je n’ai pas voulu faire une autobiographie exhaustive de mes bientôt 29 années d’existence, plutôt vous donner quelques clés à mon avis intéressantes pour mieux appréhender Passeur d’Éco. J’espère aussi vous les avoir raconté dans un cadre un peu plus intéressant que celui d’une page À Propos que finalement assez peu de monde regarde…
Sachez également que je suis sur Twitter @simardcasanova. À bientôt !
