La question avait été rapidement soulevée pendant le second live sur l’élection américaine. Il est temps de faire une annonce en bonne et due forme : Passeur d’Éco intègre The Signal !
Qu’est-ce que The Signal ?
Passeur d’Éco avait pour ambition première de présenter simplement la science économique. J’ai rapidement réalisé que pour donner de la clarté sur la science économique, il était parfois nécessaire d’aller un peu au-delà de la stricte économie. C’est pour cette raison que j’ai (notamment) parlé d’Idriss Aberkane, que je me suis interrogé sur ce qu’est le doctorat, ou que j’ai pris le temps d’aborder la question des élections américaines. Et de fait, ces sujets m’intéressent aussi, car de la même manière que l’économie est atrocement représentée dans les médias, que dire de la politique (dont le traitement confine à la caricature) ou de la science (qui donne à des gens comme Idriss Aberkane des tribunes considérables au simple prétexte qu’ils « présentent bien »).
Alors pourquoi ne pas bâtir un projet plus large, qui intègre Passeur d’Éco et s’autorise de manière un peu plus structurée à aborder ces questions – et d’autres encore ? C’est cette ambition qui est au cœur de The Signal.
Pourquoi ce nom, « The Signal » ?
Bonne question ! 1Oui, je fais moi-même les questions et les réponses, privilège d’avoir son propre média – #Bolloré.
Ce nom est un clin d’œil à un ouvrage du statisticien américain Nate Silver, The Signal and the Noise. Dans cet ouvrage, il présente une méthode statistique permettant de (plutôt bien) prédire un certain nombre de phénomènes, comme des résultats sportifs ou des résultats électoraux. Il explique qu’une bonne méthode de prédiction permet d’isoler le signal (l’information pertinente) du bruit de fond.
Si vous vous intéressez à l’économie, à la politique, aux sciences, ou à d’autres sujets, vous vous êtes probablement déjà dit que le traitement médiatique était, disons, perfectible… Il y a des raisons assez profondes à cela, notamment parce que les médias sont avant tout des entreprises commerciales – point que l’on oublie à mon sens trop souvent.
L’ambition de The Signal, c’est d’isoler le signal du bruit de fond (médiatique). Il est d’aller chercher les explications les plus pertinentes à la place de la soupe indigeste que l’on nous sert dans les médias.
Par ailleurs, le nom est en anglais car une version anglophone est en cours de construction. Je communiquerai à ce sujet en temps utile.
Les trois piliers de The Signal
The Signal est bâti sur une sorte de « sainte Trinité », en complète rupture avec les médias traditionnels :
- l’appel aux sciences
- le souci de la vulgarisation
- le recours à l’esprit critique
Je vais privilégier la connaissance scientifique, y compris du côté des sciences humains que l’on entend trop peu. Je vais également m’attacher à rendre ces sciences les plus accessibles possibles, sans sacrifier la rigueur et la précision. C’est peut-être sur ce point où l’héritage de Passeur d’Éco sera le plus marqué. Enfin, le recours à l’esprit critique est peut-être ce qui différencie plus The Signal des médias traditionnels – qui en manquent terriblement. Je ne suis finalement pas très loin d’une démarche zététique, mais appliquée à des sujets qui sont un peu inhabituels.
The Signal restera non-partisan
Comme Passeur d’Éco avant lui, The Signal restera non-partisan (au sens politique du terme), et ce y compris (surtout ?) sur les questions politiques. C’est en effet édifiant de constater à quel point les « commentateurs » politiques mélangent sans cesse leurs analyses et leur idéologie.
Il ne s’agit pas de tomber dans une sorte de neutralité molle, plutôt de dire que tous les points de vue, tous les candidats, et ainsi de suite, méritent d’être traités de la même manière dès lors que l’objectif est de comprendre ce qu’il se passe. Je me réjouis d’ailleurs que Passeur d’Éco possède une audience très hétéroclite politiquement, et j’espère que cela continuera sur The Signal.
Quid du modèle économique ?
J’ai conçu Passeur d’Éco dans l’espoir que vos dons lui permettront d’être autonome financièrement. Bilan ? Un total de dons de… 0€. Or, proposer les articles de Passeur d’Éco, mais aussi ceux de The Signal, me demande beaucoup de temps. Et il faut bien payer les factures…
À moyen terme, j’ai donc prévu que The Signal passe sous un système d’abonnement : pour consulter tous les articles, il faudra s’acquitter d’une somme modique. J’ai en tête 20€ par an, je communiquerai également à ce sujet en temps utile.
En attendant, tout The Signal sera proposé gratuitement.
Que devient Passeur d’Éco ?
Le contenu publié sur Passeur d’Éco a été importé sur The Signal. Les liens vers le nom de domaine de Passeur d’Éco redirigeront progressivement vers les articles ici-même.
Les différents comptes sur les réseaux vont également changer de nom. La « marque » Passeur d’Éco va disparaître, au profit de The Signal.
À noter qu’il faudra quelques semaines pour que la transition soit complète.
Le mot de la fin
Passer de Passeur d’Éco à The Signal est, mine de rien, un sacré bond en avant pour moi. Cela fait un peu plus d’un an que Passeur d’Éco existe, et je voudrais en profiter pour remercier celles et ceux qui m’ont aidé à faire avancer ce projet, d’une manière ou d’une autre.
La liste n’est pas exhaustive, elle inclut notamment mes amis et certains membres de ma famille qui m’ont soutenu (big up à Marine, Romain et Morgan – entre autres), Emmanuel Paul du PeeL (Université de Lorraine), mes collègues (dont l’accueil aussi bienveillant que favorable et enthousiaste m’aura vraiment surpris). Merci également à tous ces vulgarisateurs dont le travail m’inspire. Petite cace-dédi à MM. Tapas et Mandax de La Tronche en Biais, dont je partage, outre la localisation géographique, le combat pour la diffusion de l’esprit critique.
Enfin, et bien évidemment, merci à vous, lecteurs, followers, abonnés à la newsletter, commentateurs. J’espère que The Signal vous plaira au moins autant que Passeur d’Éco !